dimanche 2 novembre 2014

Pornic, son château...


Pour ce 16 ème rendez vous " En France aussi" le thème proposé est " légende et lieux mystiques".
De mystique à mythique pour moi il n'y a qu'un pas, et quoi de plus mythique pour une pauvre pornicaise exilée que le château de Pornic. 
Pornic, son vieux port, ses plages et criques et surtout son château avec sa fière silhouette se posant en vigie au dessus de l'eau. A ses pieds le ponton promenade, les bateaux. En face l'anse aux lapins, Gourmalon, plus loin la Biro, la Bouti, crève coeur. Ma vie d'avant.




J'ai demandé à Chistophe Houdart de me "prêter" des photos du château, je savais que son oeil avisé saurait capter la magie de Pornic. Il m'a dit " sers toi", je me suis servie. Merci Christophe.

Pornic 10 000 habitants l'hiver, 100 000 l'été. Vous êtes déjà peut être venu à Pornic, vous connaissez donc son château mais connaissez vous son histoire, sa légende?

Notre joli château avec ses tourelles délicates n'a pas toujours eu cette architecture gracile et cet aspect paisible. Il a été le théâtre d'une des légendes des plus sordides de l'histoire de France.

Le château de Pornic est l'un des châteaux de barbe bleue.

Au XV ème siècle le château est propriété de Gilles de RaisSa famille était l'une des familles les plus riches du duché de Bretagne et de France. Ce compagnon de Jeanne d'Arc, fait Maréchal de France, mène grand train au retour de la guerre, offre des fêtes somptueuses en ses châteaux. Dans le même temps des centaines d'enfants disparaissent mystérieusement des alentours des propriétés de Gilles de rais... 

On connait la suite: Un personnage d'une cruauté sans pareil, un procès canonique, l'hérétique Gilles de Rais avouant devant les hommes ses évocations de démons et les tortures infligées à plusieurs centaines d'enfants...

Charles Perrault s'inspirant sans doute, peut être, mais c'est pas sûr, de Gilles de Rais pour écrire son conte "la barbe bleue". 
Mais d'où vient cette barbe bleue? J'ai passé ma soirée entre Ruquier, Gilles de Rais, Caron et Obispo potes comme cochons, la société des légendes celtiques, wiki et autres, à fouiller le net pour trouver des parallèles entre Gilles de Rais et Barbe bleue. L'histoire historique et moi... Bref personne ne sait à quoi ressemblait vraiment le Gilles l'affreux. En dehors d'un vague et très contestable "doté d'une barbe noire avec des reflets bleus contrastant avec ses cheveux blonds" 
Et puis, alléluia, j'ai trouvé ceci « ...le rapport entre Gilles de Rais et Barbe Bleue ». Le réalisateur ( Eric Dick réalisateur d'un docufiction sur G De Rais) est alors catégorique : « Aucun ! C'est une grosse erreur ». Un fréquent amalgame entre cette figure historique et le personnage mythique de Barbe Bleue est survenu dans certaines versions du conte de Charles Perrault. Par contre, pour Eric Dick, une autre explication a plus sa place dans ce surnom attribué à Gilles de Rais. « Le cheval de Gilles de Rais était de race barbe, et comme il était caparaçonné de bleu, les gens disaient, en le voyant arriver, c'est barbe bleu. Pour moi, ça va nettement mieux comme explication que le conte de Perrault 

Moi aussi Dick, et avec tout ça j'ai bien envie de voir ce reportage tourné en partie à Pornic.

Une dernière chose, vous pouvez continuer de manger goulûment vos glaces de la fraiseraie, bien installés, au soleil, sur le mur de la lèche, à l'abri du château, sans craindre une apparition maléfique, il n'y a pas de preuve que Gilles de Rais ait jamais séjourné à Pornic.
 Le château lui appartenait c'est tout ;)

Cet article participe au rendez-vous mensuel « En France aussi » de  Voyage FémininLa Terre sur son 31 et Le coin des voyageurs





mardi 30 septembre 2014

moi je suis soupe au lait, et vous?


Elles ont dit: "Racontez nous les spécialités culinaires de nos régions".
"les" spécialités!

 Tsstss les filles, là c'est pas du jeu,vous ne pouvez pas me faire ça. 
A la limite, vous m'auriez dit "une" spécialité, je crois que j'aurais pu me contenir, mais LES spécialités... vous ne vous rendez pas compte. Dans ma tête de bec sucré ( et salé, je ne suis pas sectaire) une spécialité en appelle une autre.

 Je passe du calisson d'Aix au massepain de Saint-Léonard-de-Noblat, du Pommé de chez Mahérault au Cardinal de chez Thoueille, du rougail saucisse à la blanquette de maman, des moules Papagayo à la galette saucisse... au chemin de fer, au macatia, au foie gras, au comté, aux financiers, aux bananes flambées, aux berlingots, aux bouchons porc combava, au ti bielle, aux ouassous, au boeuf bourguignon, au gâteau patate, à la pipérade, aux gougères de jean Claude, à la galette pomme andouille du petit Nice...ahhhh je suis en hyper salivation.
peux plus parler geu baaave.

voilà c'est ça mon problème, chaque plat m'en rappelle un autre.
 Et pire! je me rends compte que ce n'est pas tant le goût de chacun qui me revient en mémoire, même si ils représentent tous des expériences de plaisir gustatif, ce qui est important pour moi c'est l'histoire qu'ils racontent, le lieu, les amis, la famille, l'occasion...des instantanés de vie.

Chaque plat va avec un "tu te souviens?"
 "tu te souviens de ce resto à Marie Galante où on avait mangé des ouassous et cette purée de patates douces à tomber sur le cul?"
 "tu te souviens des gâteaux que Grand Père et Grand Mère prenaient chez Thoueille pour les anniversaires? le cardinal".
 "tu te souviens des galettes saucisses du marché le jeudi midi et des gâteaux secs que papa achetait à ce marchand sous les halles, des dizaines de grandes boites en fer garnies de petits gâteaux?....
Nostalgie. 
peux plus écrire j'ai 5 ans.

Mais bon j'ai promis de jouer le jeu des spécialités culinaires de nos régions, il va falloir que je choisisse dans quelle région je veux vous emmener.

Je commence par le commencement? Là où je suis née?
Je suis mayennaise. Castrogontérienne même ( et ouais! un carambar à celui qui trouve où je suis née) et j'ai toujours entendu dire que la spécialité de la Mayenne c'était...taddammm, roulement de tambour: la soupe au lait. 
Mais bon je ne sais pas si c'est vrai où si c'est mon grand père qui racontait ça pour justifier que nous, les pingsh ( pardon grand père) on n'est pas trop trucs relevés, épicés. Des générations de pingsheurs élevés à la soupe au lait ça endort les papilles. 
Ce qui est certain c'est que la soupe au lait était servie, il y a très longtemps, dans les fermes, le soir après la dernière traite, en Mayenne, pays des vaches, comme dans toutes les régions rurales. 
Une tranche de pain rassis dans le fond d'une écuelle, arrosée d'un bon lait de ferme chaud, éventuellement du poivre, du sel, et encore c'est facultatif, et c'est tout. 
Dégustez et dodo!
J'ai lu quelque part qu'on pouvait aussi faire la soupe au cidre. Pour les jours fastes sans doute.
Il existe aussi des versions plus modernes de la soupe au lait, j'ai trouvé celle ci qui doit être pas mal du tout. 

 Il y a une autre spécialité en Mayenne mais on ne la trouve que dans la partie Mayenne Angevine. 

Oui! j'ai décidé de rester en Mayenne. Parce que si je commence à parler de Pornic et de la Réunion et de tous les autres coins où je me suis régalée on n'est pas couché. Et puis la Mayenne j'y ai vécu 18 ans et à chaque fois que j'y retourne je me dis que c'est vraiment très très beau.







source photos: page facebook de étonnante Mayenne allez y faire un tour, vous serez surpris de tout ce qu'on peut faire en Mayenne ;)

En Mayenne, il y a des champs, des bois, des vieilles pierres, des jolis villages, des petits rue sinueuses, des grandes rues, des chemins de halage, des écluses, la Mayenne ( la rivière), des bateaux pour aller sur la Mayenne, le douanier Rousseau, Robert Tatin, le mont des Avaloirs, la cité gallo romaine de Jublain, les Emmaüs de Viliers Charlemagne, Le refuge de l'arche, Sainte Suzanne ( un des plus beaux villages de France), les chocolats Réauté, l'abbaye du port salut ( oui oui le from).... et...et le pâté aux prunes. 

Alors ça!, ça c'est de la bombe de gâteau.

Pour tout vous dire, je voulais en faire un pour l'occasion, mais autant je bouffe et je suis gourmande, autant la cuisine et moi... 
Et puis, de toutes façons c'est meilleur sorti de chez le boulanger.


Le pâté aux prunes c'est des reines claudes enfermées dans une pâte dorée. C'est plein de jus, c'est sucré par la pâte et acide par les prunes. C'est juste la perfection.

Sur le net vous trouverez des recettes de pâté aux prunes MAIS attention! N'est pas pâté aux prunes qui veut!

Le pâté aux prunes se fait avec des prunes vertes! et non dénoyautées!! 
Non mais!!! Sans les noyaux c'est plus un pâté aux prunes c'est une tourte à la compote de prune c'est tout. 
Le pâté aux prunes ne se fait pas avec une pâte brisée.
 Non mais!!! Il se fait avec une pâte spéciale, mi brisée, mi briochée, mi sucrée ou un truc dans le genre. (la pâtisserie et moi: cinquante douze) ( les maths aussi)
Et on ne rajoute pas des grains de sucre sur la pâte ou une boule de glace vanille. Hérésie! le pâté aux prunes se suffit à lui même.

Mais alors c'est bon, mais c'est bon...

peux plus parler geu baaave

Cet article participe au rendez-vous mensuel « En France aussi » de  Voyage Féminin, La Terre sur son 31 et Le coin des voyageurs 


samedi 26 juillet 2014

tag musical de celle qui a les neurones plus qu'en éventail

plus qu'en éventail ses neurones à la miss Jane, ils sont en compote, en burn out, en état d'ébriété... que sais je? Comment expliquer qu'elle me tague une deuxième fois en 15 jours sinon!
En vrai je suis sérieusement touchée parce que je l'aime bien beaucoup la miss Jane les neurones en doigts de pieds. Elle a des idées, si ce n'est de l'idée, ou de la suite dans les idées.
Madame Jane m'a laissé un message:

"Et encore un tagage mais en musique cette fois ;) neurones en éventail"
En musique? 
Allons! comme on dit à la réunion.
Donc! le principe c'est taguer 3 blogs qui doivent répondre en chanson en choisissant un artiste déterminé par une lettre donnée. Jane a choisi de nous taguer en nous donnant à Fedo, La carne et moi la première lettre de notre pseudo. Soit "P" pour moi la "P"ingsheuse.
Alors "P" de suite je pense à:
 Patrick Hernandez, celui qui est né pour être vivant. Born to be alive.
Sauf que voilà le monsieur n'a jamais fait que ce titre. Mais quel tube, bon sang!! Born to be alive
Je cherche un autre un "P" artiste et va savoir pourquoi "P" m'évoque

Pétula Clark. Mais qui connaît encore Pétula ? à part Steph et JC mes fous préférés de comédies musicales et de chanson à l'eau de rose.
Nan si le but c'est de dire que j'ai un âge canonique, c'est gagné, mais pour mon image de jeune presque quadra quinqua (putain!) c'est pas terrible.
Allez cherchons un truc plus frais
"P" comme:



Pierre Vassiliu ! Au secours mon subconscient ne me donne que des vieux de la vieille, allez encore un effort "P"
 Yggy Pop!! Bien sûr!! bon c'est pas tout jeune non plus mais quel pied.
Han!! mais attend P comme de Palmas! Comment j'ai fait pour ne pas penser de suite à mon chéri incontestable? Ma seule fan attitude avec... Cavanna, Boris Vian, ZZ top, Jimmy Hendrix, la faïencerie de Gien, les ressourceries, Paulo Coelho, Eric E Schmitt, les ramones... Garde tes sarcasmes, je ne suis pas la détentrice du bon gout et puis Gérald c'est plus fort que moi son timbre particulier et son petit son air si sexy, me font un effet boeuf. Bon ok les paroles sont très zarbi souvent, mais lui je lui pardonne tout

Etre sur la route du littoral entre Saint Paul et Saint Gilles au volant de ma petite Twingo, toutes vitres ouvertes, avec cet air chaud mais doux si particulier de la Réunion, en écoutant "au bord de l'eau" à fond, tout en gardant un œil sur les éventuels geysers des baleines au large du cap la Houssais, c'est que du putain de bonheur.
Moque toi !C'est mon coté midinette chanson française, j'assume!
Et puis d'abord toi qui te marre tiens vas y amuse toi!
je tague
Hara kiri, avec un H ! hahahahhaaaa étonne moi!
Easy le chaton E fastoche, un peu moins pour un chat quoique dans les aristochats y'en a pas un qui commence par E. Edgar!! mais lui il chante faux 
wondersissi W  comme winneuse ;)

lundi 21 juillet 2014

le fashion faux pas.. qui ne se voit pas...au premier coup d'oeil...



En parfaite épouse, quand mon mari adoré me dit qu'il lui manque un énième polo dans sa panoplie de vêtements été sportswear spécial boss* over booké je m'exécute et pars en quête du polo adéquat. (non non, ce détail* n'est pas un j'melapètefemmede ( y'a pas de quoi se la péter) (quoique) ( mon homme ce héros!) mais a bien toute son importance dans ce qui va suivre)( et merde je me carnifie j'abuse de la parenthèse).

Un polo Monsieur demande, un polo Madame va lui trouver. 
Bingo!  Polo a manches courtes, col boutonné, coupe cintrée, 100% coton, un peu fantaisie mais pas trop: Parfait!

Monsieur aime, Monsieur adopte et dès le lendemain dans son bureau de boss overbooké Monsieur arbore son nouveau polo. Il reçoit des clients, des fournisseurs, enchaîne les réunions avec ses collaborateurs...bref une journée classique de boulot.
De retour à la maison, toujours tout beau dans son polo, il croise son fils ( le nôtre en l’occurrence)
Arrêt sur image:
Très classique, à peine fun, juste ce qu'il faut, esprit voile peut être un peu...

Mais à voir la tête de notre fils ce n'est pas du tout son avis! 

Bon on a un peu l'habitude, il a 20 ans et nous ...le double ( ou un peu plus) ( mais à peine). 20 ans de mode nous sépare, on n'est pas toujours raccord. Mais là, quand même, il y va fort dans son " t'es pas allé bosser avec ça?!!?!"

Si tu as 20 ans ou un peu plus, lecteur, tu as déjà compris, ne dis rien ménage le suspens. 
Si tu as 35 ou un peu plus, il y a des chances que tu ne vois pas du tout où je veux en venir et tu penses, sans doute, à bon escient, que "pfff les p'tits jeunes comment ils se la pètent à penser détenir la vérité sur la fashion attitude". Non, parce que là, y'a pas de quoi s'esclaffer, c'est loin d'être du polo hyper branchouille, juste de l'ultra classique.
Bin approche toi, un peu, ou mets tes lunettes de presbyte tu vas comprendre. 
Zoom sur le logo:


Ça y est tu comprends?

Non, toujours pas? Je te rassure, moi, il a fallu me pointer du doigt (si j'ose dire) le symbole que je ne voyais pas. 
Tu vois les deux ronds au dessus du A? Ce ne sont pas des ronds, mais des têtes, donc le A, deux corps
 (...) 
Ouais hein? ça calme! 
Les clients, les collaborateurs, les fournisseurs... le big boss over booké dans son bureau de boss.... Personne n'a rien dit, mais dans le lot il y en a forcément qui ont du, au mieux pouffer, au pire prendre mon homme pour ce qu'il n'est pas. Sa virilité en a pris un coup, et mes talents de trouveuse de polo adéquat aussi. 

La prochaine fois j'opterai pour du basique unicolore, si prochaine fois il y a.

vendredi 11 juillet 2014

le secret des plus fesses du monde enfin dévoilé.

Avant toutes choses, je tiens quand même à dire que je viens de passer 30 minutes à mater des culs sous tous les angles. Je ne sais pas si vous en avez conscience, mais ça peut prêter à confusion. Tout ça pour trouver la photo parfaite. Heureusement j’étais toute seule chez moi. Je n’ose même pas imaginer la tête de mon ado découvrant sa mère hyper concentrée devant des postérieurs dénudés ( Note pour moi: Penser à effacer l’historique) ou pire! tiens! Mon mari. Nan parce que chez lui: sa femme chérie matant des fesses de filles =…comment dire? Oui bon vous avez compris c’est un mec quoi!

La recherche  "fesses brésiliennes" sur google n’est pourtant pas ce qui se fait de plus excitant. Y’a pas que du beau, hein! Y’ a du gros, du trèès gros ( au minimum du kim kardashian ! Elle n’est pourtant pas Brésilienne elle ), du chirurgical ( kim kardashian encore, mais aussi du Nip/Tuck spécial scène de bloc) et puis du flasque, du commun, du plat ;.. Dans ma quête de the photo, je me suis surprise à jouer les juges arbitres de concours miss bumbum : pas assez rond, trop large, trop poire, mouais bof…Ah! là celui là c’est le bon. Il est parfait, juste galbé comme il faut.En plus c'est du pur Brésil, c'est marqué dessus. 

Pourquoi je tiens tant à trouver un bumbum brésilien parce que c’est archi connu les plus beaux popotins du monde sont dits brésiliens. Un galbe, une rondeur particulière…

Alors!  Attention! En exclusivité mondiale je vais vous livrer le secret des secrets, le secret des plus beaux postérieurs de la planète.

Taddaammm:




Les TONGS. Mesdames, messieurs. Les tongs!

La tong grâce au claquement qu’elle inflige à chaque pas au talon redonnerait du tonus aux muscles des cuisses et des fessiers. Ce clap caractéristique créerait un effet améliorant le retour veineux et solliciterait par ce même phénomène les muscles des membres inférieurs et notamment ceux des muscles de la hanche: grand fessier, tenseur du fascia lata, deltoïde fessier, les muscles, donc, responsables du fameux galbe (ou pas).  Bonus, en raffermissant et en améliorant la qualité de la peau, elles rendent aussi les pieds plus souples. Bon ça on est d’accord: Au jeu du "Tu préfères Avoir les pieds souples ou une croupe de déesse" le choix est vite fait.

Bref: Toutes à vos tongs cet été!

Je l’ai testé pendant mes années réunionnaises, et bin ça marche! Mon auguste postérieur ne s’est jamais aussi bien porté que quand j’arborais à mes petons des savates. Les tongs c’est pour les zoreils, en réunionnais on dit savate, c’est plus local et surtout c’est la même chose.

Alors convaincues?

Prêtes à abandonner les squat au profit des promenades en tongs?



Hé pssssst y'a un autre secret: faut pas croire tout ce que vous lisez, c’est peut être vrai mais c’est surtout plus vraisemblablement faux, juste un truc que j’ai entendu il y a longtemps et que j’ai eu envie de croire parce que les tongs c’est synonyme de doigts de pieds en éventail, de liberté, de soleil..; Pour avoir de jolies fesses il n’y a pas de miracle: travail musculaire et/ou jeunesse (foutue loi d’attraction).


Article publié sur le blog des sportives anonymes


lundi 30 juin 2014

Promenons nous...

Premier juillet. Premier jour du mois. Premier billet du mois. 
Depuis presque un an ce premier jour du mois est le jour du traditionnel billet "En France aussi".

J'adore ce rendez vous. Une fois le thème connu, j'y réfléchis longtemps, je cherche où vous emmener, j'échafaude des plans, je fouille mes archives photos, mes souvenirs...Je crois que je n'ai pas loupé une seule édition.

Sauf que voilà.
 Je ne suis pas particulièrement organisée et prévoyante. Plutôt cigale que fourmi pour tout dire. Je suis incapable de planifier un billet des jours à l'avance. Les ébauches terminent leur vie en brouillon. Les publiés à l'inverse le sont instantanément, à peine ma prose terminée et il faut que je partage.
 Vis ma vie de blogueuse.

Mais ces jours ci, mon esprit était totalement accaparé par une seule et unique chose: Arrivée du vol Air France en provenance de Saint Denis de la Réunion, Orly Ouest. Vendredi 27 juin 18h08. Avec à son bord une jolie blonde que je n'ai pas vue depuis plus d'un an, ma fille! Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire, stress, joie, angoisse... bonhhhhheeeur. 

Le thème proposé ce mois ci est Promenons nous dans un parc. Moi je me suis plutôt baladée sur des montagnes d'émotions ces derniers temps...
Je crois que je vais faire l'impasse sur les parcs. Mais il faut quand même que je vous raconte...
Le seul jardin que je fréquente assidûment en ce moment, c'est le mien. Tout petit jardin de ville coincé entre quatre murs, pas très joli, dans son jus, un peu gris, un peu trop vert...qui aurait bien besoin d'un peu de travaux.

Hier, pendant qu'il pleuvait à verse sur le jardin, installées toutes les deux sur le canapé, Alex et moi ( hhhiiii elle était à coté de moi hier sur le canapé, pas à 10 000 kms , pas via messagerie, à coté de moi!!) on feuilletait un magazine et on est tombées sous le charme de ces images. Toutes, elles représentent particulièrement le style de jardin que j'aime. 

"C'est tout à fait toi, Maman" (hhhiii elle m'a dit ça la tête posée sur mon épaule, pas à 10 000kms, pas....)




 "Partager. L'air rempli des senteurs de l'été, la caresse du soleil, le chant des grillons. Semer. Jusqu'au soir aux quatre vents. Savourer. Chaque instant, aux quatre saisons."
 "Une clôture paysanne qui ondule au milieu du joli jardin. Parmi les cosmos, les grillons et les fleurs sauvages. Petit coin de paradis, petit abri hors du temps."
 "Il existe un jardin secret que l'on ne voit que la nuit. Un jardin rempli de petits bruits et d'habitants mystérieux. Il existe un jardin merveilleux que l'on ne voit que la nuit et pour cela il suffit de croire un peu en la magie."
 "Qu'y a t'il derrière cette porte? Des rêves dessinés, des mots doux crayonnés, des fleurs sur le papier peint, des pinceaux et des râteaux. Qu'y a t'il derrière cette porte? Peut être mon bonheur retrouvé."
 "Un petit jardin sur les toits, un peu fou, un peu bohème, un petit jardin de pots bizarres avec des fleurs au hasard. Un petit jardin en couleur, avec une touche de folie. Un petit jardin tout petit mais rempli d'histoires..."

Tout ce que j'aime! Mon jardin fantasmé, raconté en images et en mots. 
Ce ne sont pas mes mots, ni mes photos, mais j'adorerais.
Ce sont les 5 premières pages du guide aménager & jardiner de Leroy merlin.
Reste plus qu'à se mettre à l'ouvrage, mais on est deux, motivées, maintenant.

Ce billet ne participe pas, enfin pas tout à fait, pas vraiment, au rendez vous mensuel "un jour en France" de Sylvie, Nath et Christelle...

Mais aller faire un tour chez Fedora, chez Sev, chez Florence...je suis certaine qu'elles auront trouvé des parcs à nous faire visiter. Et chez Sylvie et chez Nath vous retrouverez tous les liens des participants, demain premier juillet.

Mon billet est terminé, hop, publié ;)

mardi 24 juin 2014

434 jours

431 jours. Un an, deux mois et 5 jours

Au volant de ma voiture, je pense à elle, comme souvent, comme tout le temps. 

Il suffit qu'un air particulier passe à la radio pour qu'instantanément je sois avec elle. Je suis, là, seule dans ma bulle, au milieu des autres voitures, la musique, nos musiques, rien à faire d'autre que penser, et comme souvent dans ces moments là, submergée par l'émotion, je verse une petite larme, elle me manque, mais tout va bien, c'est juste une poussière, un frisson d'amour. 
Et voilà, aujourd'hui, non seulement mes yeux s'emplissent de larmes mais j'affiche un sourire, un sourire....
Dans ma tête, on y est à ce 434 ème jour. Je t'attends, nous t'attendons. Et te voilà, belle comme un cœur. Pouvoir te voir en vrai, pouvoir te prendre dans nos bras...
Orly prépare toi, il va y avoir des pleurs vendredi!
J'ai hâte.


Et pourtant je sais que pour elle ça sera difficile, que ce n'est pas ce qu'elle voulait, que cet aller vers Paris aurait du comporter un retour et qu'elle l'avait rêvé accompagné, que douze heures de vol ce n'est pas suffisant pour laisser derrière elle son île et atterrir le cœur léger, qu'il faudra du temps, mais, là, très égoïstement, je ne pense qu'à une chose: la retrouver, enfin!

J'ai peur du décalage dans nos sentiments, elle brisée et nous enfin avec elle.
Ce décalage, je le connais, je l'ai vécu aussi, dans une moindre mesure, à notre retour il y a deux ans. On revenait en métropole, nos parents nous attendaient, eux toute à leur joie de nous revoir après un an et demi sans retour, et nous, heureux de les retrouver, très heureux, mais la tête et le cœur tellement encore là bas. Il y avait comme un voile. Pourtant, nous étions tous ensemble, nous avions des projets...
On ne quitte pas la réunion indemne, elle s'insinue jusqu'au plus profond de nos êtres.

Quand tout à l'heure au téléphone, je lui disais à demi-mots à quel point j'attendais son retour, à quel point j'étais contente de la retrouver. Elle m'a juste dit 
" -Ne sois pas trop contente."
 - D'accord, mais, ne m'en veux pas si je pleure".
 Je pleure déjà, de toutes façons. A l'idée de la voir, de la toucher, mes larmes glissent toutes seules. 
Ma fille, mon amour.

Jamais je n'aurais pensé quand elle était petite que nous serions séparées aussi longtemps.
Enfin si. Bien sûr que nous l'avons aidé à aller vers toujours plus d'autonomie, d'indépendance. Qu'elle sache voler de ses propres ailes était notre souhait le plus cher. Mais pas aussi vite.
Je me souviens d'avoir jugé avec un couperet la situation de la fille d'une amie. A 17 ans, elle avait son appartement avec son amoureux. Je me souviens de m'être dit: mais comment sa mère peut cautionner ça? Ma fille avait 15 ans à cette époque, et cette possibilité pour elle ne m’effleurait même pas. Non, ma fille à moi, sera étudiante, un jour, pas trop loin de la maison, peut être amoureuse, mais elle prendra son temps pour vivre avec quelqu'un.
Sauf que voilà, elle a eu 17 ans à la Réunion, est tombé amoureuse à la Réunion, on est rentré en métropole, son cœur est resté à la Réunion et elle a eu 18 ans, auréolée de sa toute nouvelle majorité, elle a pris la décision de repartir là où son cœur était.
On a dit: "Non, hors de question, tu es en pleine année du BAC, passe ton BAC, sois patiente, dans quelques mois ton bac en poche on verra, tu pourras faire ta FAC là bas, on est en mars, quelques mois, ça ne devrait pas être si compliqué d'attendre."
Si! ça l'était!
On a beaucoup parlé, mis en garde, négocié, interdit...et puis on capitulé.
On a fait le choix de préserver ce lien si fort, si beau, entre nous et elle, de ne pas risquer qu'il se dégrade, de la laisser vivre ses expériences loin de nous.
Elle pris l'avion le 19 avril 2013 pour son île, son amour, sa nouvelle vie.

La savoir heureuse nous suffisait. 
Elle s'est montré très forte, a eu son bac puis sa licence, s'est incroyablement dépatouillé de toutes les contraintes administratives d'une vie d'adulte. Elle a vécu une jolie histoire, mais les histoires d'amour... quelques fois finissent... mal en général.
La distance, les 10 000 kilomètres entre elle et nous, sont devenus pesants, insupportables pour nous impuissants au téléphone, cruels pour elle désarmée, si forte mais si fragile encore.
 "Tu devrais rentrer, revenir te reconstruire près de nous". 
Elle a hésité, lutté puis décidé, elle revient, elle sera là le 27 juin.
434 jours.
j'ai hâte.

jeudi 19 juin 2014

Tourbillon joli ou tempête vilaine?

On s'est rencontré, on s'est reconnu, on s'est perdu de vue, on s'est retrouvé...
Va savoir pourquoi, quand les tous premiers mots d'un éventuel blabla bloguesque arrivent, souvent ils tourbillonnent et se mettent à chanter dans ma tête. 




Ce matin, à peine réveillée, café en main, ordi sur les genoux, tout en lisant le billet d'une copine, puis d'une autre, je me dis que c'est quand même sympa cette invention, cet endroit où je peux retrouver en quelques clics vos pensées du jour, ne rien perdre de vos élucubrations et... en même temps je me dis aussi que oui, souvent je peste, que souvent je me dis basta, plus jamais je n'irai sur cette plateforme, ras le bol de voir toujours les mêmes mises en avant, mon cul l'algorithme! Jalouse moi? Nooon! Et tiens, puisqu'on en parle: si je ne suis pas jalouse, en revanche quelques fois je suis agacée, quelques fois vexée, quelques fois, je dois le dire, miss pétasse. J'y ai mis tout mon coeur, toutes mes tripes dans ce billet, sans penser l'espace d'une seconde à vouloir avoir les honneurs du choix suprême je te rassure, mais pourquoi pas moi? Qu'est ce qui fait que c'est elles-toujours et moi-jamais? J'suis nulle? C'est ça? Pas assez dans la victimisation, trop dans le youplaboom? Je n’intéresse personne? J'écris si mal que ça? bouhouuu je veux mourir. 

Ah lala égo quand tu nous tiens! 
Reprends toi ma fille! C'est pour gagner un prix que tu blogues? Non! Ça changerait quelque chose à ta vie d'avoir ton nom en haut du podium? Non. Ce que tu aimes ce sont les commentaires que te laissent les copines? Oui! Et les commentaires ils sont là? Oui. Bon, respire ou pète un coup, y'a quand même plus grave dans la vie.
 Et puis arrête de sauter du coq à l'âne. De quoi tu voulais nous parler? Parce que là, ok aujourd'hui tu écris comme ça vient, mais vu le gros foutoir dans ta tête, ça part dans tous les sens et il me semble que tu voulais nous parler de tourbillon pas d'une tornade sous crâne mal rangé.
Ok. 
Ce matin disais-je, je m'extasiais sur ce réseau où je peux vous retrouver en un clic. Sans doute, parce que je n'ai pas le réflexe de m'abonner directement sur vos blogs il m'est devenu indispensable et qu'ensuite c'est l'outil qui me permet de découvrir toujours de nouveaux blogs.

 Et tout à coup je me suis souvenue de la toute première fois où j'en ai entendu parler.

Saint Denis de la Réunion, première bee party organisée par la sublime Raïssa, au restaurant le 12, on papote entre Feminautes, toute nouvelle association des blogueuses de la Réunion. La Réunion est un petit territoire, les blogueuses péi se connaissent. On se rencontre, on organise des swap sur la plage, des soirées resto, des événements. Je débarque dans la blogosphère et ces nanas sont toutes juste géniales. Entre deux éclats de rire, Astrid me dit:
 "- Tu devrais t'inscrire sur Hellocoton. 
- helloquoi? 
- Hellocoton, une plateforme de blog en métropole, c'est sympa, tu peux suivre les blogueuses que tu choisis, il y en a une ou deux qui me font mourir de rire. 
- ah? Oui j'irai voir."

J'y suis allée le soir même, intriguée, puis très vite conquise j'y suis restée. Mes premiers abonnements sont allés vers mes copines de la Réunion, Anne Gaëlle, Morgane, Astrid, Raïssa... et puis j'ai découvert Muriel, Isabelle, Sylvie... A l'époque je m'appelais Gully au pays de la Réunion. 
Quand je suis rentrée en métropole j'ai eu besoin de changer de nom, La pingsheuse est née et mon nouveau profil hellocoton dans la foulée. Alors sont arrivées, Marie, Céline, Cécile, Ophélie, Jane, Manue...autant de supers nanas que je n'aurais pas croisées sans hellocoton.
Alors j'ai beau te détester, un peu, des fois, pour tout ça, Hellocoton je te remercie, mais punaise! tes pubs! qui me bouchent la vue en ce moment me donnent sérieusement envie de passer à un autre couplet.


On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, Aïe Aïe Aïe 

Ça fait déjà un fameux bail 
Ça fait déjà un fameux bail

Tu as de la chance d'avoir des supers gonzesses dans tes rangs, je ne peux jamais te quitter très longtemps grâce à elles.

Et vous, les filles, comment vous l'avez connu, notre HC, qu'on aime et qu'on déteste? 



dimanche 15 juin 2014

je ne suis pas beaucoup là en ce moment...


Oui, mais un jardin secret, un jardin collectif, notre jardin secret.
On est parti de rien, d'une idée, d'une gageure. 3 jardiniers motivés. Une montagne de messages échangés. On a désherbé, travaillé le sol, tracé des plans... Un des jardiniers a déclaré forfait. On a baissé les bras et tout laissé en friche.
 Et puis, le jardinier est revenu, on est reparti de plus belle, on a semé, planté, élagué...Et le jardinier est re-parti.
 Mais cette fois, on n'a pas baissé les bras, on a continué. On a taillé, arrosé, mis un peu d'engrais, quelques tuteurs et aujourd'hui...
Aujourd'hui c'est le jour J. Le jour de l'inauguration. 
Notre jardin secret n'est plus du tout privé, il devient public et il est tout beau, tout frais.

Et devinez ce qu'une blogueuse préfère faire pousser?
Un nouveau blog bien sûr. Et mieux: un webzine.
Ce webzine: Le blog des sportives anonymes 


Et on n'est pas peu fières, Fédora et moi, de notre bébé.

Un webzine de sportives? Mais quelle drôle d'idée, me direz vous. Ben, non, pas tant que ça. Il y a quelque mois déjà j'avais lancé cette idée un peu folle de créer notre groupe facebook sur le thème du sport.
 "hey les nanas, j'ai encore une idée à la noix ( oui il paraît que je suis un peu la reine des idées bizarres) ça vous dit un groupe ouvert aux sportives, les fausses comme les acharnées, un groupe où on se vante de nos perfs et de nos corps qui changent, de nos recettes, de nos heures passées à jogguer, nager, fitnesser. Un truc entre weight watcher et les sportives anonymes. histoire de se motiver, de bouger nos fesses et éventuellement de se donner des coups de pied au cul mutuellement"
En moins de deux minutes les sportives anonymes étaient nées.
 Et on y est bien sur notre groupe, on s'amuse, on raconte nos petits exploits, on se lance des minis défis et on y partage des billets. Les nôtres. Les vôtres.

On s’aperçoit que le thème est fédérateur, et peut être plus encore. 

Dans notre groupe, il y a des sportives pures et dures, mais aussi d'autres, comme moi, qui sont beaucoup plus méfiantes pour ne pas dire réfractaires. Pour celles là le groupe agit comme un catalyseur. Le simple fait de voir toutes les copines sauter le pas, se mettre au sport, et surtout en retirer autant de plaisir ... ça donne envie de suivre le mouvement, de s'y mettre aussi, de persévérer.

Le groupe est privé. On a choisi délibérément toutes ensembles ce paramètre de confidentialité, pour avoir un espace rien qu'à nous, pour que ce mouchard de facebook ne dévoile pas chacun de nos commentaires et de nos like à l'ensemble de nos contacts. Et puis, en restant en plus petit comité, nos liens sont peut être plus intéressants aussi. On sait ce que ça représente quand Annick poste un "best séance ever! J'étais bien, en forme, j'ai pas flanché et j'ai battu de loin mon record de vitesse moyenne. 9,7km/h! Fière je suis! parce qu'on sait qu'elle n'a commencé à courir que depuis très peu de temps. On sait aussi qu'Ophélie n'en peut plus d'être blessée et qu'elle voudrait elle aussi se lancer. On sait que Pauline s'éclate en zumba, que quand Jeremy ou Anaïs nos deux coachs supers pro nous donnent un conseil on peut y aller, que Marina... Isabelle, Carrie... On se connait et c'est génial. Même les nouvelles, très vite, rentrent dans le cercle.
Si notre groupe était public, nous serions plus nombreuses, on perdrait cette proximité, mais de nombreux autres pourrait profiter de cet élan. 
Il y a peu de temps, je discutais du groupe avec un vrai sportif, un acharné du "bien dans son corps bien dans sa tête", (attention ne comprenez pas: il faut avoir un corps stéréotypé pour être bien dans sa tête, pour lui c'est plutôt le coté endorphines libérées grâce au sport qui libère l'esprit) et lui, après m'avoir écoutée me dit: "C'est carrément d'utilité publique votre groupe, le plus difficile pour nous, les pros du fitness, c'est de faire venir les " sédentaires anonymes" au sport et je crois que c'est ce que vous faîtes avec votre groupe, Je trouve l'initiative porteuse de beaucoup d optimisme et de cohésion autour d'un sujet qui nous est cher..... Le Bien être et le bonheur par le sport. Vous devriez l'ouvrir plus largement votre groupe, à d'autres"

Hé, les filles, d'utilité publique, nos papotages sur le groupe? C'est pas la class, ça?

Voilà pourquoi le webzine les sportives anonymes n'est pas une idée aussi bizarre qu'elle en a l'air. Vous êtes nombreuses à parler de temps en temps de vos expériences sportives, de vos recettes bien être, qu'elles soient ambitieuses ou balbutiantes. Nous, on a juste créé un lieu pour rassembler et partager autour de ce sujet: le healthy. 
Mais qui dit Webzine dit un peu plus de 2 blogueuses, si motivées soient elles. Alors on compte sur vous maintenant. La machine est lancée. Y'a plus qu'à. On a plein d'idées en magasin, beaucoup de projets, quelques folies mais rien d'impossible pour nous parce que nous ce qu'on veut c'est être MAD*

Et vous? Vous nous suivez?

*Motivées Assumées Décomplexées




dimanche 1 juin 2014

la pointe Saint Gildas. Eperon rocheux ouvert sur le large...et le Lancastria

 Sylvie, Nath et Christelle nos trois blogueuses voyages instigatrices du rendez vous, en France aussi, nous ont proposé ce thème: site naturel, pour cette nouvelle édition.
j'avoue avoir eu un peu de mal à trouver mon idée d'article. Site naturel...Voyons, voyons...Forcément,le premier qui me vient à l'esprit est le volcan et puis les cirques et remparts de la Réunion, mais je vous en ai déjà parlé ici et ici.
Heureusement Sylvie, toujours prévenante, en nous faisant une petite piqûre de rappel de l’événement, nous a donné un lien Liste de sites naturels de France/ wikipédia
Je passe la liste en revue et... Eurêka! La pointe saint Gildas


 Notre bol d'air favori. 
Les jours de tempête, la houle qui vient se briser avec fracas sur les rochers, les gerbes de vague qui montent si haut, l'écume qui roule sur la lande, le vent fort contre lequel il faut lutter pour avancer... mais aussi les promenades estivales entre Préfailles et la pointe, la pêche aux balleresses dans les rochers, les jolies maisons qui bordent le sentier des douaniers, les surfeurs de la plage sainte marguerite, les pécheurs installés sur la digue ( magnifiques photos ici ) les gaufres à la chantilly du resto de la pointe...souvenirs de notre douce vie Pornicaise.


crédit photo http://autourdepornic.eklablog.com/la-pointe-st-gildas-4-a41769915



Sauf que voilà je n'ai pas de photos de la pointe. Ou plutôt, j'en ai plein, avec la bouille de mes enfants en premier plan, le sourire de mon chéri, les éclats de rire de ma sœur et de son homme, les pitreries des potes... Rien que je puisse partager ici. 
On n'était pas très photos paysages à l'époque. Quoi que, je me souviens d'un après midi où Eric, subjugué par la beauté des vagues, avait mitraillé le temps d'une marée montante un rocher. Résultat: Deux pellicules de photos ratées, une centaine de francs envolés au développement, et une évidence: mon (futur à l'époque) mari n'est pas photographe.
Qu'à cela ne tienne, je vais piller google image pour vous montrer ce site naturel, deuxième site touristique de Loire Atlantique. 

Premier constat les internautes sont sans doute trop subjugués par la beauté du lieu pour penser à prendre des photos, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Si ce n'est ce blog, incroyablement doté de photos à couper le souffle, où on retrouve toute la magie, l'ambiance de la cote de Jade. Je vous invite à le parcourir: autour de Pornic. Gros gros coup de coeur! Chapeau au photographe, cette série de photo de surfeurs Préfaillais m'a instantanément transporté sur la pointe.

Et puis... d'images en images "googueliennes" je suis arrivée sur un autre site. l'histoire du lancastria


Comment ne pas parler de cette tragédie quand on évoque la pointe Saint Gildas?
Monsieur Yves Beaujuge a fait un travail magnifique, il a récolté des dizaines de témoignages répertoriés sur son site.

On a tous en tête l'histoire du Titanic ( 1500 morts) mais combien d'entre vous connaissent celle du Lancastria?

Juin 1940, la France est en passe de perdre la guerre. Le Lancastria, ancien navire de croisière, a été réquisitionné pour le transport des troupes et notamment pour évacuer pendant la débâcle les soldats britanniques au départ de Saint Nazaire. L'armée britannique avait pour objectif d’évacuer un maximum de militaires et civils. A Bord du Lancastria 7000, 8000 voire 9000 personnes selon les témoignages, énormément de femmes et d'enfants.
Très vite, au sortir de l'estuaire, le bateau est pilonné par l'aviation allemande. Le lancastria coule en moins de 30 minutes. 5700 morts officiellement, peut être 7000. Les récits des survivants et des témoins habitant Préfailles sont abominables. Des gens qui se battent pour monter sur les canots, L'aviation allemande qui continue le massacre, en mitraillant les rescapés et en tentant d'enflammer le mazout qui recouvre la mer avec des bombes incendiaires.
 Des corps sont arrivés, cet été là, partout sur la côte, la Pointe de Saint Gildas, la baie de Bourgneuf, Noirmoutier, l'île d'Yeu, jusqu'à Piriac.
C'est une des plus grandes catastrophes maritimes de l'histoire. 

 L'épave repose par 20 mètres de fond environ et est répertoriée sur les cartes marines 47°08 N, 2°20 W, au large de la Pointe saint Gildas. Elle est officiellement reconnue comme tombe de guerre.

Je viens de passer quelques heures à lire les récits des témoins sur le site. J'ai la nausée. 

"Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."
Winston Churchill


 Cet article participe au rendez-vous mensuel « En France aussi » de  Voyage Féminin, La Terre sur son 31 et Le coin des voyageurs. Retrouvez sur leur blogs toutes les participations.
un grand merci à Christophe Houdart pour m'avoir autorisé à utiliser ses photos. En espérant qu'il nous rejoigne sur ce rendez vous très prochainement.