jeudi 12 septembre 2013

y'a des jours tu voudrais rentrer dans un trou de souris et y rester cachée

Blottie dans le noir, en tête à tête avec tes démons, dans ton trou de souris, ne plus voir personne, surtout ceux avec qui tu as passé la soirée la veille. 
Jolie soirée pourtant. Improvisée, tout comme l'arrivée surprise, dans la matinée, d'amis venus de très très loin.
Une grande tablée, un repas sans chichi, des retrouvailles, de la bonne humeur à la pelle, ça plaisante, ça charrie, ça titille... C'est parti pour le championnat du monde du chambrage. 
Ping pong de railleries et mises en boite.
Rires.
Sauf que toi, y'a souvent un moment où ça te met mal à l'aise le chambrage.  C'est pas ta culture, pas ton mode de fonctionnement. 
Tu trouves ça drôle un temps et puis, 2 verres de rosé et une coupette de champagne aidant, la fatigue peut être, tu n'arrives plus à n'y voir que de la gentille taquinerie.
Les autres ont bu un peu aussi, ils sont en grande forme, ils se disputent la première marche du podium. 
Pour deux railleurs compétiteurs il faut un bon raillé qui fait rire à ses dépens l'assemblée.
Ça ne le gène pas lui, bien au contraire. Il prête le flanc, s'amuse des plaisanteries.
Et toi va savoir pourquoi, tu te braques. Tu sens le coté obscur t'envahir. Le second degré n'est plus ton pote. Tu ne les trouves plus tellement drôles, là maintenant,les 2 qui prennent le troisième pour un imbécile.

 T'as revêtu ton armure de redresseuse de torts, tu saisis un prétexte au bond et va savoir ce qui te prend: tu attaques! 
oh pas grand chose: une petite pique qui dans l'hilarité générale passe presque inaperçue.
Mais instantanément toi tu t'en veux. Tu te fermes. Tu dégringoles. Qu'est ce que tu as besoin de dire ça? de faire ta méchante? Allez vite recolle les morceaux! souris! Tu ne pensais même pas ce que tu as dit. Qu'est ce que c'est cette manie de juger? Pourquoi tu as réagis comme ça, qu'est ce qui te prend dans ta tête, mais quelle conne...
 Tu es déconnectée des autres, y'a une tempête sous ton crâne, t'as plus qu'une envie c'est rentrer te cacher.
...
T'as mal dormi, tu t'es réveillée la honte chevillée au corps. Même pas sur que les autres se soient appesantis sur l’événement. Ils ne sont pas dans le jugement eux! Mais toi là maintenant tout ce que tu veux c'est ne plus voir personne. T'as un peu de mal à déglutir.Tu sais que ce n'est pas la solution mais, tant pis, tu te vautres dans tes contradictions. 
Allez quoi! Arrête ce triturage de méninges, refais surface!



15 commentaires:

  1. t'as de la chance de ne pas avoir un géant qui te rappelle l'événement avec un air de reproche. je comprends tout à fait ce que tu écris.

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    1. je crois que c'est ce qui me met le plus mal à l'aise, Il y en a un qui me connait par coeur, que lui la phase fermée comme une huître il l'a vu et même si il ne dit rien, ça l'a gêné, agacé et pour ça aussi je m'en veux même si je sais qu'il ne me fera pas de reproche. En fait ce qui me gêne le plus c'est le foutu " qu'est ce que les autres vont penser de moi?" grrrr je veux un manuel de compréhension et de réparation de Moi!!

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  2. ça m'arrive tellement souvent de ressasser un truc que j'ai fait, une réflexion, une situation en me prenant la tête... alors que les autres sont déjà passés à autre chose...

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    1. j'arrive à rougir toute seule dans ma voiture en repensant à une situation, quelque fois vieille de plusieurs années, comme une gamine prise en faute.
      Je sais qu ils sont sans doute passé à autre chose,ils ont bien autre chose à faire que d'analyser mon cas de chieuse et en plus d'être des chambreurs pro ils sont particulièrement dans l'empathie, ce qui, bizarrement, ne fait que rajouter une couche à mon malaise.

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  3. ça me parle... trop bien... bon, moi j'ai pris le parti de faire quelques efforts ou d'éviter les gens qui fonctionnent comme ça... parfois l'un, parfois l'autre... parce que parfois, on est certes lourde... mais parfois, ils poussent trop loin et ça n'a plus rien de drôle...

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    1. ah toi aussi t'as du mal avec les chambreurs? Moi je suis tombée dans un nid en épousant mon sportif, je vais avoir du mal à les éviter ;)

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  4. Moi aussi j'ai du mal avec les gens qui chambrent à tour de bras, même si c'est bon enfant, et surtout quand c'est la même personne qui en fait les frais. Ça me met mal à l'aise. Parce que ça me rappelle le temps où c'est moi qu'on chambrait et où j'avais l’esprit du bas de l'escalier; parce que je prenais le parti d'en rire (jaune) mais que ça a laissé des traces.

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    1. Perso je suis assez d'accord avec axelle... et avec la carne, tiens... un moment ça va et puis, soudain, ce n'est plus drôle que pour celui qui chambre... je trouve (mais c'est un avis perso) qu'il y a un côté "exploitons les faiblesses supposées de l'autre pour le rabaisser"... mais évidemment, ce n'est peut être pas ça... c'est peut-être juste une forme d'humour avec laquelle j'ai un peu de mal lorsqu'elle est exagérée... une forme d'humour un peu cruelle...

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  5. Et si tu arrêtais de t'observer, de t'empêcher d'être... De vivre à travers le regard d'autrui... Parce que le fameux "pourquoi j'ai dit ça, je ne le pensais pas"... Foutaise! Une partie est toujours réelle. ;) On ne dit jamais rien par hasard.
    Après, y a la manière de le dire et surtout de l'assumer, vis-à-vis d'autrui, mais surtout de soi. Et oui, de soi. Parce qu'à trop se vouloir parfaite, être en représentation, on finit par croire que ce qu'on offre à voir est la réalité... Mais ça n'est que le maquillage. Sinon, pourquoi toutes ces angoisses existentielles après s'être un brin lâchée, avoir été soi-même un instant?...

    Dis-toi bien que cette race que tu n'aimes pas, les "chambreurs" dont je revendique faire partie, est juste... Naturelle, sans artifice, se fout du jugement de ceux qui pourraient ne pas l'aimer.
    Pourquoi? Eh bien parce qu'elle sait qu'il existe des êtres qui l'aiment, qui savent comprendre au-delà des mots, qui ne s'arrêtent justement pas sur la facilité... L'apparente "vilénitude".

    "Ils prennent le troisième pour un imbécile"... Mais il n'y a que toi pour penser cela. Pour juger.
    Ces chambreurs sont certainement bien moins dans le jugement que toi finalement... Et vis-à-vis d'eux-mêmes, puisqu'ils assument, mais aussi des autres, car même s'il y a un fond de vérité dans leurs propos, ça reste léger, sinon ils ne seraient pas potes!... Ou alors tu es entourée de maso! :))

    L'opinion de certains sur moi, je la connais, je m'en tape d'une force, mais d'une force... Car je ne tente pas de paraître. Je suis.
    Et lorsque l'on est, il y a toujours des gens qui ne vous aime pas, et d'autres qui vous aiment et qui savent aller au-delà de la superficialité. De la même manière que lorsque l'on paraît. Sauf que...
    On ne se met pas la rate au court-bouillon. ;)


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    1. Tiens, bonjour, alors toi tu ne viens ici que pour mettre des baffes. Tu crois que je t'ai attendu pour faire ces constats?
      Je n'ai pas dit que je n'aimais pas les chambreurs, juste que j'avais du mal avec eux qu'ils me mettent mal à l'aise parce qu'effectivement, sans doute, tout ça fait écho avec quelque chose que j'ai du mal à gérer. C'est assez évident que c'est de moi dont il s'agit, de ma non confiance en moi et non de leur humour. Oui j'ai toujours peur du regards des autres, et oui j'ai une foutue propension à juger les autres.Je ne le cache ni à moi ni aux autres. Je lutte contre, mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. On n'est pas forcément armé de la même façon.
      Le chambreur selon toi "se fout du jugement de ceux qui pourraient ne pas l'aimer" mais "sait qu'il existe des êtres qui l'aiment" tiens donc serait ce à dire qu'il cherche à capter son auditoire, à plaire de cette façon?
      Tu vois on est pas si différent finalement ;)
      En revanche j'ai beaucoup plus de mal avec la méchanceté débile et gratuite dont j'ai fait preuve hier soir, elle était tout à fait consciente, j'ai cherché délibérément à blesser et ça c'est franchement minable! Le chambrage n'a été que l’élément déclencheur.

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    2. Que mettre des baffes??? Sans doute as-tu zappé d'autres écrits... Notamment sur "
      le premier jour du reste de la vie de la grosse dame", billet qui m'a beaucoup touchée, et sur lequel j'ai laissé le seul, et aimable commentaire... Resté sans réponse par contre.
      Comme quoi les baffes semblent plus efficaces pour ouvrir un dialogue!...

      Non, il ne s'agit pas de capter un auditoire pour plaire... C'est se faire plaisir. C'est vachement égoïste. Comme lorsqu'on écrit... On le fait avant tout pour soi, et tant mieux si ça plait. Tu comprends? ;)
      Mais même si ça ne plaît pas, on s'est bien éclaté à pondre notre petite prose.
      "Le chambreur sait qu'il existe des gens qui l'aiment"... Ils ne font pas forcément partie de l'auditoire justement, c'est pour ça qu'il se fout de plaire au-dit auditoire. Y en a qui aimeront, d'autres pas. Peu importe. Les gens qui l'aiment existent, ce sont des êtres chers (amis, famille, amours, personnes croisées dans le passé) auxquels il n'a rien à prouver, dont il n'a nullement besoin de capter l'attention.
      Pour ne pas parler un général, mais clairement de moi, je suis aimée... J'ai un adorable amoureux. Un ami depuis 38 ans. Il est mon autre... J'ai une amie que j'adore et qui me le rend bien. Et des copains, que nous voyons chaque semaine. En outre, j'ai été très aimée dans mon activité professionnelle (Je parle au passé, car je change d'orientation!) où j'ai accompagné des personnes en situations difficiles dirons-nous. Parait qu'il ne faut pas dire dans le social qu'on bosse dans ce milieu aussi par égoïsme, que la reconnaissance nous nourrit... C'est tabou! Non non, c'est juste de l'altruisme paraît-il!!! Bah tiens, on y croit! Moi j'le dis, aider l'autre m'a nourrie, le voir aller mieux, s'affranchir de ses galères et me témoigner son amour m'a portée. Aujourd'hui, même si je ne vois bien-sûr plus tous ces gens, je sais que j'ai compté pour eux et c'est toujours du bonheur d'y penser. Regarder les précieux petits présents qu'ils m'ont parfois fait, m'émeut toujours.
      Alors oui, j'ai bien assez de richesses pour me passer de l'approbation de ceux qui ne me sont rien. Je sais que je suis aimée. Et j'aime.

      M'enfin! T'arrêtes de t'auto flageller?! Je suis certaine qu'alors que tu tournes en boucle avec tes remords, ça n'a qu'à peine, voire pas du tout été remarqué, et de toute manière oublié!
      T'es pas parfaite. Personne ne l'est. Faut t'y faire.
      Et tant mieux!
      J'ai une tante qui se veut parfaite... Mais dieu qu'elle est chiante!
      Ta méchanceté (selon ton jugement) n'était sans doute pas si débile puisque tu avais besoin d'exprimer ta colère à travers ces mots. Franchement, si tu en es arrivé à prononcer des paroles qui te traumatisent encore 24H00 après, c'est bien que pour toi la coupe était pleine.
      Alors, je te suggère une chose... La prochaine fois, avant de monter dans les tours au point de balancer des trucs qui finalement te font rétrospectivement plus de mal qu'à l'autre... Si tu disais aux personnes concernées : "Stooooooop, temps mort. Moi, j'ai à vous parler. J'ai besoin de vous exprimer mon malaise. Je vous aime, j'aime être avec vous, mais il y a quelque chose qui, à chaque fois, me gène beaucoup, etc..."
      Je suis sûre qu'en arrêtant de subir, et en expriment clairement ton ressenti, avant d'être dans l'agressivité, tu y trouverais ton compte. ;)

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    3. bon ok t'as pas tort l'auto flagellation c'est mon truc, et pire je vais jusqu'à m'auto flageller de m'être auto flagellée ;)
      je reste quand même dubitative sur le coté chambreur qui ne serait qu'amour et plaisir. Et en vrac voilà ce que je pense: Pour moi ça ressemble à un grand cirque,le chambreur est le clown, son kiff à lui c'est être au centre de la piste et que tout le monde le regarde et l'applaudisse. Je trouve que ça a un coté facile de pointer les faiblesses d'un autre pour faire le show. Et je me demande jusqu'à quel point ça ne cache pas plus de faiblesse qu'autre chose, être un pro de la repartie ça évite aussi de devenir l'objet des blagues, on pointe le doigt sur un moins fort que soi dans l'exercice. ( dans le mm genre je n’apprécie pas du tout un laurent gerra qui- pour moi toujours- n'utilise que le ressort de la moquerie.)Y'a toujours un moment où ça me saoule, alors dire stop serait sans doute la solution mais quand tout le monde a l'air d'être en pleine bonne partie de rigolade, feinte ou pas, j'avoue je gère mal la situation...
      Paradoxalement Je fais aussi partie des chambreurs quelque fois.
      Je comprends aussi le " qui aime bien - charrie bien"! le coté joute verbale! j'ai des potes qui sont passés maîtres dans l'exercice mais souvent on sent toute l'affection qu'ils ont pour le chambré dans leurs "piques"
      Et je te rassure je ne suis pas une pauvre vieille chose sans amour, tout va bien pour toi tant mieux :)pour moi aussi. dernière chose je ne pense pas vouloir être parfaite, je sais très bien que je ne le suis pas, qui l'est? je veux juste être en accord avec moi même c'est tout et c'est déjà pas mal.
      je ne m'attendais pas en postant cette bafouille à ce que les cops d'HC iraient dans mon sens sur le coté désagréable de la chambre et encore moins à jouer au ping pong ( balles longues!!) avec toi. Mais tu peux revenir Lydoue, j'essaierai de ne pas me triturer la cervelle pour savoir si c'est de la vilénie ou de l'humour au 45ème degré ;)

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    4. Un show? Ouais t'as raison. Je ne le fais pas pour être le centre, mais si ça en fait marrer un, plus moi en premier lieu (Tjs mon égoïsme!!!), c'est gagné. Ouais, le terme show est parfait.

      Eviter de devenir l'objet des blagues? Peut-être pour certains, en tout cas pas moi. C'est marrant, car mon prochain billet sur les Belches (!), va parler de ça!... De mon autodérision et de mon perpétuel chambrage! En plus, premier billet sur So Busy Girls... Pour cette fin de journée normalement!
      Tu auras donc matière à me fouetter! Ou pas. ;)

      Je déteste la personne qu'est Laurent Gerra. Mais par contre, qu'est-ce qu'il me fait me gondoler en tant qu'artiste!
      Forcément. :))

      J'adore ton "qui aime bien , charrie bien"!... C'est exactement ça.
      Si je n'aime pas et c'est ce que, notamment j'explique sur mon billet à venir... Je peux te dire qu'on fait bien la différence! Quand je ne me marre pas, gare à tes écoutilles, tu sais qu'il n'y a plus l'ombre d'un trait d'humour... Là, tu fais la différence.

      En parlant de l'amour que me portent certains maso, ça n'excluait en rien que toi aussi tu sois aimée! Et je n'en ai jamais douté.
      Même les plus pourris le sont! Alors les gentils!...

      Ouf... T'es donc pas Tata Suzanne!
      Punaise... Durant un moment j'ai flippé grave!!!

      Et ouais... Je peux avoir un humour merdique. J'en suis con sciente! ;)

      A part ça...
      Tu vas donc te coller devant ton miroir préféré, et en guise de pénitence... Eh! Relève-toi! J'ai pas dit à genoux sur des tessons de bouteilles! Tu ne m'as pas laissée achever ma phrase!
      Donc, je disais... Tu choisis ton miroir préféré, et durant une bonne heure par jour durant 1 mois (Si si, c'est la posologie!), tu vas répéter à haute voix et en te regardant avec bienveillance : "Je m'aime, je suis douce avec moi et je ne me juge pas".
      Voilà. Ça fait 500€. Remboursés par la sécu. Résultats garantis.

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  6. chambrer = se moquer = manquer de respect.

    je suis susceptible, je le sais, tout le monde autour de moi le sait.
    Je manque peut être d'humour sur ce point, peut-être, et c'est mon droit.

    Me faire chambrer ? Évidement que je le prendrai mal, et il ne me viendrai pas a l'idée de me moquer de quelqu'un, surtout de gens prétendument mes amis (et pour être réuni autour d'une table, il y a un minimum de connivence à avoir).

    Lorsqu'on "chambre" quelqu'un, il y a toujours un fond de vérité. On l'exagere, certes, on caricature, oui, mais tout même, la pique est lancée.
    Et ça peut vexer, et il ne faut pas s'étonner qu'en face, la personne le prenne mal et balance un commentaire plus acerbe que prévu.
    Qui sème le vent ...

    Donc, je ne pense pas que tu doives t'en vouloir, parce que tu avais le droit de rétorquer.
    Après, si vraiment cela te met mal a l'aise, rien empeche d'en parler seul a seul, par tel ou mail, à la personne concernée ?



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    1. c'est gentil mais c'était pas moi la chambrée. maintenant ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à ne me gondoler de rire à chaque moquerie mais le fond du problème c'est ma réaction à la noix ;)

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